DÉMOGRAPHIE
POPULATION DANS L’AGGLOMÉRATION LYONNAISE
Données issues du dernier recensement Insee sorti en 2020
L’agglomération lyonnaise a vu sa population augmenter de + 13 000 habitants/an sur la période 2013-2018 (+0,9%/an). Soit en 5 ans la population d’une ville comme Valence.
La population du Sepal représente en 2018 43% de la population de l’aire métropolitaine Lyon-Saint-Etienne (Amelyse), qui comprend 3 386 516 habitants. L’agglomération lyonnaise représente près de 55% de la croissance démographique de l’Amelyse entre 2013-2018.
Durant cette période, le rôle du Centre (Lyon-Villeurbanne) dans la progression démographique reste important (33%) mais diminue au profit des autres polarités urbaines, qui sont désormais responsables de la moitié de cette progression ; le poids des communes hors polarités, quant à lui, se maintient.
Comme déjà mis en évidence dans d’autres publications du Sepal, ces évolutions démographiques ne sont pas uniquement corrélées à l’effort de production résidentielle, d’autres facteurs comme la décohabitation des ménages ou la structure du parc de logements et son cycle de vie entrent également en ligne de compte.
À l’échelle de l’Amelyse, la croissance démographique apparaît particulièrement forte – en volume et en dynamique – dans les EPCI limitrophes à la métropole lyonnaise, à l’instar des Communautés de communes Vallons du Lyonnais ou Lyon Saint-Exupéry-en-Dauphiné. Ces taux globalement positifs à l’échelle des EPCI cachent néanmoins des disparités : entre 2013 et 2018, plusieurs villes moyennes qui bordent l’agglomération lyonnaise observent une baisse du nombre d’habitants, à l’instar de Villefranche, l’Isle d’Abeau, Ambérieu-en-Bugey ou Tarare. Vienne et Saint-Etienne, pour leur part, regagnent progressivement des habitants après une période continue de perte démographique.