Cette progression démographique est, en dynamique, plus faible que pour les gares à proximité des grands pôles urbains** (+4,8%) et se rapproche de celle observée en moyenne dans l’aire métropolitaine (+3,3%). Elle témoigne surtout d’une dynamique toute relative dans les quartiers de gare des villes moyennes qui sont pourtant les territoires-cible de la politique « Urbagares ».
Cette politique portée à différents niveaux (inter-Scot, Pôle métropolitain, collectivités) considère en effet ces quartiers comme des « morceaux de ville » à réinvestir prioritairement du fait de leur double potentiel :
- D’un côté, depuis deux décennies, les renforcements significatifs de l’offre TER et des fonctions de pôle d’échanges ont permis à ces gares de voir leur fréquentation augmenter de moitié (46% entre 2007 et 2017) ; ils nécessitent de remanier en profondeur les espaces publics qui les environnent (accès et stationnement multimodaux).
- De l’autre, leur desserte renforcée dote ces quartiers-gare d’un potentiel de centralité et de développement urbain : immobilier d’entreprise, création de logements, développement de services à la population, implantation d’équipements collectifs centraux…
Un potentiel aujourd’hui peu exploité…
A venir : publication de l’étude Inter-Scot sur les dynamiques d’urbanisation autour des gares de l’aire métropolitaine Lyon-Saint-Etienne (2019).
* Il s’agit des gares comme Villefranche-sur-Saône, Vienne, Bourgoin-Jallieu, La Verpillière, Ambérieu-en-Bugey, Givors, l’Arbresle, Tarare, Montbrison, etc.
** concerne la grande majorité des gares du Sepal hors Perrache, Part-Dieu et autres gares interconnectées avec le réseau métro.