Le Scot de l’agglomération lyonnaise prévoit de construire entre 50 000 et 60 000 logements sociaux entre 2010 et 2030, avec la perspective d’atteindre un taux de l’ordre de 28 à 30% de logements sociaux sur l’ensemble du parc de logements.
Les dernières données sur l’état des décisions de financement montrent que sur la période 2010-2017, 4 780 logements sociaux ont été financés en moyenne chaque année, avec une part significative (65%) de logements à vocation sociale forte (PLAI et PLUS).
Par ailleurs, les données de l’inventaire SRU indiquent que le territoire a vu le nombre de logements sociaux augmenter de 23 207 unités* entre 2010 et 2017, quand le nombre de résidences principales augmentait de 61 191 unités. Les logements sociaux SRU représentent ainsi 38% de l’évolution du stock de logements.
Concernant le taux de logements sociaux sur l’ensemble du parc de logements, celui-ci est passé de 22,9% en 2010 à 24,3% en 2017, soit un gain de +1,4 point.
Tous les secteurs géographiques de l’agglomération ont connu un accroissement de leur part de logements sociaux ces dernières années, à l’exception du secteur Sud (Porte Sud, Givors-Grigny, Pays de l’Ozon) qui se stabilise avec un parc de logements sociaux déjà important, de près de 39% en 2010. Notons que Le Centre (Lyon-Villeurbanne) concentre environ la moitié de l’effort de production entre 2010 et 2017 ; et que les secteurs Est (Rhône Amont, Portes des Alpes, Est Lyonnais) et Ouest (Ouest Nord, Val d’Yzeron, Lônes et Coteaux du Rhône) connaissent une bonne dynamique de production de logements sociaux (cf. tableau ci-dessous).
On constate ainsi que l’effort de renforcement du parc de logements sociaux de l’agglomération lyonnaise est conséquent ; toutefois, il sera vraisemblablement difficile d’atteindre le taux de 28 à 30% à horizon 2030.
Logements sociaux Inventaire SRU
Source : DDT du Rhône – Inventaire SRU au 1er janvier
Source : DDT du Rhône – Inventaire SRU au 1er janvier
RP : Résidences principales (taxe habitation DGI)
LLS : Logements locatifs sociaux
(*) Il s’agit d’une différence de stock de logements entre les deux dates (2010 et 2017), ce qui permet de prendre en compte aussi bien les nouveaux logements sociaux (constructions, réhabilitations,…) que ceux qui sont sortis du parc (démolitions, ventes,…).